Description
Bientôt, nous devrons faire face à une situation sans précédent. Les baby-boomers, qui ont désiré la jeunesse éternelle et ont nié la mort, ne peuvent plus nier l’évidence: comme leurs ancêtres, ils se dirigent tout droit vers une mort imminente. Et l’explosion démographique qui les a vu naître dans les années 50 verra son contraire: une explosion de mortalité comme cette société ne l’a encore jamais connue. La mort étant inéluctable, les baby-boomers mourront à leur tour, et leurs enfants, alors au mitan de la vie, n’en finiront pas d’être endeuillés. Pourtant, aucune de ces générations ne semblent préparée à accueillir la mort et à traverser les deuils qui en découlent. Car la mort a été mise en veilleuse dans notre société qui tente de la nier ou du moins de la camoufler.
Thérapeute du deuil depuis 1988, Suzanne Bernard est dans une position privilégiée pour mesurer l’impact que peut avoir sur la vie, le fait de nier la mort et de ne point s’y préparer. À l’écoute de trois générations, elle brosse un tableau de la perception de la mort selon l’âge. Replaçant la mort dans la perspective d’une étape de la vie, elle s’interroge sur la peur de souffrir, de vieillir et de mourir derrière laquelle se cache inévitablement une peur de vivre. Elle questionne également l’absence ou l’extrême simplification des rituels entourant la mort dans notre société moderne. Sa réflexion conduit le lecteur à considérer la nécessité de donner un sens à la mort, à travers une démarche spirituelle personnelle, pour redonner une valeur à la vie.
Et si la mort m’aidait à vivre? est un livre percutant. Par des outils, des exercices et surtout par la profonde réflexion qu’il propose, il permet au lecteur de mieux se positionner tant sur la mort de ses proches que sur la sienne.
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